Les espèces exotiques envahissantes

Scarabée Japonais
Une espèce exotique envahissante est un végétal, un animal ou un micro-organisme (ex. bactérie, champignon, virus) qui est introduit hors de son aire de répartition naturelle pour vivre dans un milieu inédit. Elles peuvent y être introduites de manière complètement naturelle ou y être, comme souvent, introduites par l’être humain. Dans certains cas, ces espèces ne sont aucunement menaçantes et peuvent même être bénéfiques pour l’écosystème en place.
Par contre, des espèces envahissantes peuvent aussi causer des dommages à l’environnement, à l’économie ainsi qu’à la société. C’est à ce moment qu’elles sont qualifiées d’espèces exotiques envahissantes. La même problématique peut également être observée avec les espèces indigènes déjà en place. Une espèce est définie comme indigène lorsque sa présence est le résultat de processus naturels, sans intervention humaine. Dans certaines conditions, ces espèces indigènes peuvent toutes aussi devenir envahissantes.
Salicaire pourpre

Au sein du bassin versant de la Belle Rivière, on retrouve notamment l’élodée du Canada qui est une plante vivace très envahissante. Aussi, la salicaire pourpre (Lythrum salicaria) a été observée en 2013 dans le secteur de la place du moulin à Hébertville. La prolifération et la croissance de ces espèces sont dues à un apport excessif en nutriment et en sédiments. Il devient alors important de limiter leurs apports ainsi que tout ce qui pourrait les aider à se propager. Cette tâche n’est malheureusement pas simple puisque cela dépend de chacune des espèces. Par exemple, il peut s’agir de ne pas les arracher, de ne pas les secouer, de ne pas naviguer les eaux où elles y sont présentes en grand nombre, de ne pas modifier les caractéristiques de l’eau, et plusieurs autres.

Malgré tout, les espèces végétales aquatiques ont malheureusement une mauvaise réputation. Il est vrai qu’en quantité excessive, elles peuvent rendre l’eau verte, malodorante et nuire à la santé du lac et des organismes qui y vivent. Pourtant, lorsqu’elles y sont présentes en quantité équilibrée, elles jouent un rôle essentiel dans l’écosystème aquatique. Ce qu’il est important de garder en tête lorsqu’on parle d’espèces envahissantes est que ce n’est pas la plante le problème. C’est plutôt la présence de ces plantes qui peut indiquer une problématique dans un plan d’eau.

 

Pour des informations supplémentaires: 
Luc Chiasson, chargé de projet responsable du CBVBR
Téléphone : 418 662-9347, poste 204
Courriel : luc.chiasson@creddsaglac.com 
www.creddsaglac.com

 

Autres articles pouvant vous intéresser