Au sein du bassin versant de la Belle Rivière, on retrouve notamment l’élodée du Canada qui est une plante vivace très envahissante. Aussi, la salicaire pourpre (Lythrum salicaria) a été observée en 2013 dans le secteur de la place du moulin à Hébertville. La prolifération et la croissance de ces espèces sont dues à un apport excessif en nutriment et en sédiments. Il devient alors important de limiter leurs apports ainsi que tout ce qui pourrait les aider à se propager. Cette tâche n’est malheureusement pas simple puisque cela dépend de chacune des espèces. Par exemple, il peut s’agir de ne pas les arracher, de ne pas les secouer, de ne pas naviguer les eaux où elles y sont présentes en grand nombre, de ne pas modifier les caractéristiques de l’eau, et plusieurs autres.
Malgré tout, les espèces végétales aquatiques ont malheureusement une mauvaise réputation. Il est vrai qu’en quantité excessive, elles peuvent rendre l’eau verte, malodorante et nuire à la santé du lac et des organismes qui y vivent. Pourtant, lorsqu’elles y sont présentes en quantité équilibrée, elles jouent un rôle essentiel dans l’écosystème aquatique. Ce qu’il est important de garder en tête lorsqu’on parle d’espèces envahissantes est que ce n’est pas la plante le problème. C’est plutôt la présence de ces plantes qui peut indiquer une problématique dans un plan d’eau.
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